“…avant d’y aller, je doutais, prête à reculer, cela faisait quelques mois que je me donnais du mal pour paraître “normale”, alors pourquoi me soumettre au supplice de l’appareil photo ?
Et puis, finalement, je me suis décidée… un peu comme ceux qui vainquent leur peur du vide en sautant en élastique du haut d’un pont.
Sur place, l’éblouissement, le plaisir. Tout en me laissant guider par Agathe et Dominique, quelque chose d’étrange se passait : je reprenais confiance en moi.
A présent devant moi, les photos. Je souris. Je me sens bien, voire dopée.
Ce qui est troublant, c’est que sur ces clichés, c’est une partie de moi bien particulière qui apparaît. Celle que je vois est en dehors du temps, hors d’atteinte de la maladie ; c’est celle que je me sens être !”